La générosité, ça s’apprend et ça contamine. La philanthropie est arrivée dans ma vie par obligation, par curiosité aussi. Et elle n’est jamais repartie. C’est en tant que père, en tant qu’homme de convictions, que j’ai choisi de m’investir pour Sainte-Justine et le devenir en santé des générations.
Je suis né à Saint-Georges de Beauce dans une très petite maison sur la 18e Rue. Mon père est un bucheron devenu menuisier, contremaitre et surintendant de chantier. Pomerleau est l’un de ses bébés : une entreprise qu’il a bâtie de ses mains et hébergée chez nous jusqu’à mes sept ans. Il a travaillé très fort pour la faire grandir, avant de nous la confier à mon frère et moi. Pomerleau est devenu un constructeur d’hôpitaux, d’écoles, d’universités, un chef de file de l’industrie de la construction au Canada, qui bâtit de manière durable et sans compromis, les milieux de vie de demain.
J’aime croire qu’une action positive en entraine une autre. Que l’intégrité de mon père et son amour du métier, des idées et des gens, m’ont gagné. C’est avec cœur que j’ai rejoint plusieurs causes dans les 30 dernières années. Celle des enfants m’est particulièrement chère depuis que les miens sont nés à Sainte-Justine. Mon garçon, Louis-Philippe, est né prématurément et a commencé son parcours de vie en néonatalogie avec quelques complications, heureusement pas trop graves.
Je réalise ma chance, sa chance, encore régulièrement. Parce que chaque jour à Sainte-Justine, des parents apprennent un diagnostic et d’autres composent avec la maladie de leur enfant. Une employée chez Pomerleau m’a récemment confié être l’une d’entre eux…
Pour elle et pour toutes les autres familles du Québec, j’ai voulu relever un nouveau défi, un grand. Celui de multiplier mon impact sur la santé des enfants, en acceptant avec honneur la présidence du conseil d’administration de la Fondation CHU Sainte-Justine, en avril dernier. Avec humilité et authenticité, je m’engage à voir grand pour chacun d’entre eux. Parce qu’il n’y a rien de plus important.
En tant que père, j’ai confiance en Sainte-Justine, parce que je sais combien le potentiel d’avancées en recherche et en soins y est phénoménal. En fait, je pense qu’il n’a jamais été aussi grand depuis que la génomique, la science des données et l’intelligence artificielle changent nos manières de soigner la maladie.
Nous devons prendre soin des enfants le plus tôt possible pour préserver au mieux leur santé et protéger leur avenir. Intervenir durant l’enfance permet d’avoir le plus grand impact possible sur la trajectoire de vie d’un individu.
Je n’y arriverai pas seul. S’il faut tout un village pour élever un enfant, il en va de même pour le guérir. Un village où chaque enfant et chaque parent peut s’accrocher à des gens de cœur dévoués et engagés comme vous.
Nous avons le devoir d’unir nos forces pour créer un monde meilleur et pour offrir des soins toujours plus grands, à échelle toujours plus humaine. Ensemble, voyons grand pour transformer la vie des enfants et familles provenant des quatre coins de la province.
J’en prends la ferme responsabilité avec vous.
Pierre Pomerleau
Père de trois enfants et président du conseil d’administration de la Fondation CHU Sainte-Justine
*Les propos tenus dans cet article n’engagent que la personne signataire et ne doivent pas être considérés comme étant ceux de la Fondation CHU Sainte-Justine.