Aller au contenu

Donner pour voir plus d’enfants grandir

La médecine pédiatrique s’apprête à faire un pas de géant, franchi grâce à l’amour d’un couple envers les enfants. Héritage pérenne offert à la jeunesse du Québec, ce cadeau inestimable de Mme Diane Blais et M. Michel Lanteigne, leur permettra d’être rapidement témoins de l’impact de leur geste. Retour sur la démarche qui les a incités à faire un don historique de 40 M$ pour l’essor de la recherche au CHU Sainte-Justine. 

Au terme des respectables carrières de Mme Blais et M. Lanteigne, l’heure est au bilan : que faire avec leur patrimoine? Quel héritage laisser? Avec une grande rigueur et un sens du devoir, ils ont longuement cherché de quelle manière maximiser leur impact sur la santé des enfants. Au terme d’une sérieuse réflexion, leur choix s’est arrêté sur Sainte-Justine pour concrétiser leur rêve. 

« Les besoins abondent dans notre société. Toutes les causes sont importantes. Pour nous, il était primordial d’avoir un impact concret et de constater les effets de ce don de notre vivant. On nous a présenté plusieurs projets à financer. Compte tenu de l’histoire de vie de Michel, celui en hémato-oncologie a retenu notre attention. »
MADAME DIANE BLAIS DONATRICE

Au cœur de ce grand geste de générosité, il y a un enfant : Benoit, le fils de M. Lanteigne. Ayant reçu un diagnostic de leucémie à 4 ans, Benoit vit une rechute au terme de 3 ans de traitements. À cette époque, les options étaient limitées, invasives, risquées et peu prometteuses. Aucune n’a pu sauver Benoit, décédé à l’âge de 8 ans, en 1989. Aujourd’hui, le couple espère pérenniser un héritage qui multipliera les traitements offerts aux enfants atteints de cancer, dont le taux de survie peine encore à dépasser les 80 %. 

« J’ai été témoin du courage et de la résilience des enfants malades. En route vers ses rendez-vous, mon fils chantait dans la voiture. Son sourire illuminait sa chambre d’hôpital. Il aimait profondément la vie, en dépit du cancer. Pour lui et pour tous les autres, nous devons avoir le courage de viser les plus grandes ambitions pour la santé des enfants. Si je peux permettre à un autre Benoit d’être sauvé, je pourrai dire que j’aurai réussi ma vie. Ce sera l’héritage de mon fils. »
MONSIEUR MICHEL LANTEIGNE PÈRE DE BENOÎT LANTEIGNE ET DONATEUR

De la rigueur et du cœur : voilà ce que partage le couple avec les Drs Sonia Cellot, Michel Duval et Élie Haddad, dont les travaux pourraient bénéficier du Fonds pour l’essor des traitements en hémato-oncologie, financé par ce don historique. Ce fonds accélérera les recherches visant à développer ou à rendre plus accessibles des traitements novateurs, comme la thérapie immunocellulaire CAR-T et d’autres formes de thérapies ciblées. 

L’impact d’un tel don promet d’être grand. Avides d’en constater les répercussions, Mme Blais et M. Lanteigne suivront le progrès des travaux de recherche avec intérêt, mais surtout avec la confiance d’avoir outillé les équipes pour l’accomplissement rapide d’avancées importantes. Consolider les efforts permettra d’élucider les questions qui sont sans réponse depuis trop longtemps.  

« Je sais combien la maladie peut bouleverser le cours de la vie d’une famille. Il est de notre devoir de soutenir les idées des chercheurs, qui travaillent d’arrache-pied pour comprendre comment soigner ces enfants. Il est essentiel de leur donner le souffle pour qu’ils se concentrent sur ce qu’ils savent le mieux faire : chercher, découvrir, changer le monde. Surtout, nous espérons voir les équipes de diverses institutions en santé pédiatrique collaborer pour poursuivre le travail. Il faut briser les silos. »
MONSIEUR MICHEL LANTEIGNE PÈRE DE BENOIT LANTEIGNE ET DONATEUR

Dans l’histoire, les occasions de transformer la médecine n’ont jamais été aussi prometteuses. Grâce à Mme Blais et M. Lanteigne, elles sont plus que jamais à la portée des experts, dont les idées résonneront à Sainte-Justine, et bien au-delà. Parmi les spécialistes en pédiatrie dont ils ont fait la connaissance, le couple a été marqué par leur rencontre profondément humaine avec le Dr Élie Haddad, chercheur, pédiatre et immunologue. À la croisée des rêves philanthropique et scientifique, une étincelle s’est produite. Elle a été allumée par leur amour partagé pour les enfants, et demeurera vive grâce à la générosité.  

« Le CHU Sainte-Justine est un fleuron québécois, une grande richesse pour notre société. Nous devons le protéger, en prendre soin, continuer de l’amener plus loin. Il faut s’unir pour la santé de nos enfants et pour l’avenir de la société. »
MADAME DIANE BLAIS DONATRICE

Animés par le plaisir de donner, Mme Blais et M. Lanteigne se réjouissent des perspectives d’avenir engendrées par leur don. À l’issue de leur démarche, une grande joie les habite, la même qu’ils ont ressentie tout au long de leur réflexion. 

« Donner, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse se faire. »
MADAME DIANE BLAIS DONATRICE

Cet immense cadeau, nous le recevons comme un privilège précieux porté au bénéfice de centaines de familles de Sainte-Justine. Le chemin de la guérison se trace devant les enfants atteints du cancer, alors que l’héritage de Benoit s’apprête à porter les équipes de soins vers ce qui se fait de plus grand en santé pédiatrique. Afin de souligner son courage, qui inspirera les familles éprouvées par la maladie, le Bâtiment des unités spécialisées (BUS) de Sainte-Justine sera bientôt renommé en l’honneur de Benoit Lanteigne, véritable symbole d’espoir. 

Il y a 115 ans, le CHU Sainte-Justine est né du soutien de la communauté. Aujourd’hui, le 15 décembre 2022, Mme Diane Blais et M. Michel Lanteigne marquent l’histoire philanthropique et scientifique du Québec. Et ce n’est que le premier jalon d’une série de grandes réalisations. 

Menu